STAGE PHOTO CARNAVAL DE RIO 2026 : VIA TERRA - VOYAGE PHOTO
- Pénélope Fiorindi

- 14 août
- 18 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 sept.

Participez à un stage photo Carnaval de Rio 2026 avec Via Terra – Voyage Photo : 7 jours intensifs en petit groupe, sessions jour & nuit, immersion dans les blocos et au Sambódromo, coaching personnalisé pour des images fortes.
Découvrez un stage photo ludique et immersif au cœur du Carnaval de Rio de Janeiro. Organisé par Via Terra - Voyage Photo, ce workshop intensif vous plonge dans l’art de la photographie de rue, l’immersion humaine et la narration visuelle. Une expérience rare, exigeante et divertissante pour affûter votre regard dans l’un des cadres les plus puissants du monde.
Avant et après le stage, on vous accompagne. Via Terra – Voyage Photo vous oriente selon votre projet : choix du quartier et de l’hébergement, transferts, activités, repères pratiques. Vous arrivez préparé, vous repartez accompagné.
Groupe restreint : 4 à 6 personnes.
Réserver ma place – Rio 2026 : www.viaterra-voyagephoto.com – places limitées.
Pourquoi ce stage photo Carnaval de Rio 2026 est unique ?
Février 2026. Rio de Janeiro palpite déjà sous le martèlement des tambours. Les rues se transforment en artères vibrantes, traversées par des marées humaines aux visages peints et aux regards incandescents. Le Carnaval de Rio, événement mythique inscrit au patrimoine culturel mondial, n’est pas seulement un spectacle : c’est une offrande collective, un vertige de couleurs, de musiques et de corps en mouvement. Une fois par an, la ville se mue en un chaos orchestré. Il revient alors au photographe d’apprendre à voir et de tirer parti de cette effervescence pour s’y ménager une place de choix, avec en chemin une part d’apprentissage formatrice (jeux de contraintes, thématiques imposées, défis d’observation, micro-exercices).
Au cœur de ce ferment créatif se tient l’un des stages photo les plus exclusifs. Un parcours immersif proposé par Via Terra - Voyage Photo, structure indépendante fondée sur l’authenticité, la transmission et l’expérimentation. Conçu comme une immersion au cœur de Rio, dans sa fête et ses lumières, ce stage est dirigé par Manuel Besse (photographe international primé). Exigence esthétique et profondeur humaine s’y conjuguent pour offrir, en 7 jours, une aventure humaine et artistique hors du commun.
Au programme, des sessions de jour comme de nuit pour apprendre à lire la lumière et à se placer en situation réelle. Mouvement, portrait sur le vif et street photography au cœur de la foule ; travail de la couleur et du noir et blanc pour affiner l’intention et le rythme des images.
L’investissement est à la hauteur des bénéfices : vous repartirez transformé, enrichi, réarmé visuellement. Chaque image portera une histoire, chaque rencontre marquera votre mémoire. → Vérifier les disponibilités : www.viaterra-voyagephoto.com

Les Origines du Carnaval de Rio : syncrétisme, mémoire et explosion populaire
Derrière les chars flamboyants et l’éclat des paillettes se cache une histoire ancienne, enracinée dans un entrelacs de cultures, de rites et de résistances. Issu du latin carne vale (« adieu à la chair »), le carnaval désignait une période de relâchement avant le Carême : inversion des normes, liberté tolérée, excès ritualisés.
Au Brésil, l’Entrudo colonial, fête populaire désordonnée, a rencontré les traditions africaines venues d’Angola, du Bénin ou du Congo : chants, danses, rythmes, cultes syncrétiques. La fête devient mémoire, résistance et dignité réaffirmée. La samba, née dans les quartiers périphériques comme la Pequena África, en est l’héritage majeur : un rythme devenu langage, un art populaire devenu outil politique.
Au début du XXᵉ siècle, les écoles de samba émergent dans les favelas, des communautés en action qui conçoivent chars, costumes et thèmes ancrés dans l’histoire du quartier. Le Sambódromo, conçu par Oscar Niemeyer en 1984, offre un espace officiel à cette effusion créative. Pourtant, le cœur du carnaval bat encore dans les ruelles, sur les plages, au détour des places : partout où le peuple reprend possession de la ville.
Le carnaval n’est pas qu’un spectacle. C’est une mémoire en mouvement, une résistance joyeuse, une affirmation identitaire. Il reconfigure, le temps d’une transe collective, les rapports sociaux par une liesse partagée.

Plonger dans les blocos de rua : terrain de jeu du photographe
Les blocos de rua incarnent le carnaval à ciel ouvert. Pas de scénographie lourde ni de décors fixes comme au Sambódromo ; la rue, les instruments et la foule font le spectacle. Pouls irrégulier et flamboyant de la fête, ces surgissements d’énergie naissent au détour d’une rue, guidés par les tambours et des chants repris à l’unisson. La plupart des grands cortèges sont toutefois déclarés et autorisés par la mairie, avec horaires et parcours définis. Un élan libre dans un cadre public. Certains blocos restent intimes, portés par une poignée de musiciens ; d’autres entraînent des marées humaines à travers Rio.
Parmi les plus connus : Monobloco (samba/rock/funk, énergie massive) ; Cordão da Bola Preta (1918), qui transforme le centre-ville en foule noire et blanche ; Bloco das Carmelitas, nourri de la légende d’une nonne évadée pour danser ; Sargento Pimenta, qui réorchestre les Beatles en samba et samba-rock ; Simpatia é Quase Amor, au souffle bohème d’Ipanema ; Mulheres Rodadas, à la parole féministe assumée ; Toco-Xona, issu des milieux LGBTQIA+, résolument pop et satirique. Chaque bloco a sa tonalité, son public, son récit. Un observatoire grandeur nature du geste et de la lumière, au service de l’art du cadrage.
Pour aller plus loin : consultez la page officielle du Sambódromo et l’agenda des blocos publié par la Ville de Rio.
Astuce : la mairie publie aussi l’info via Riotur et l’app annuelle “Blocos do Rio” (utile sur place).
Ici, le photographe reste au contact. Positionnement précis, gestion de la distance, déclenchement au bon moment… il n’attend pas le mouvement, il l’anticipe, se synchronise et tient sa place.
Dans ces espaces sans barrières, on passe du rire au silence, de la fusion des corps à l’apparition d’un détail signifiant : un regard perdu, un masque fissuré, une main tendue dans la foule. Le défi n’est pas uniquement technique ; il est sensoriel et instinctif. L’image ne se compose pas seulement ; elle se ressent et se construit en mouvement. On apprend à être mobile sans se perdre, discret sans s’effacer, attentif sans décrocher.
Composer avec le rythme : la musique comme matière photographique
Photographier le carnaval, c’est entrer dans une scène sonore vivante. La bateria (surdos, repiniques, agogôs) structure les corps, les flux humains et les regards.
Choix techniques clés :
Vitesse d’obturation : flou d’intention vs netteté tranchante ;
Autofocus : AF-C et collimateur adaptés à la densité ;
Exposition : contre-jour fréquent, lumière dure/rasante à gérer.
Objectif : des images lisibles qui portent l’instant sans confusion. Vos photos restituent le tempo du réel ; la tension d’un coude, l’amorce d’un mouvement, la suspension d’un geste. Certains instants paraissent chorégraphiés tant ils tombent juste ; pourtant, rien n’est écrit d’avance. Le photographe lit le flux et capte l’improvisation.

Via Terra - Voyage Photo : une vision photographique rare
Découvrez l’ADN de Via Terra - Voyage Photo et la direction artistique de Manuel Besse pour comprendre l’exigence de cette vision. En savoir plus sur Via Terra - Voyage Photo
Manuel Besse n’est pas seulement un photographe reconnu à l’international. Formateur au sein de Via Terra - Voyage Photo, il s’appuie sur une pédagogie claire qui combine exigence, liberté, intelligence de terrain et expérimentation ludique. Découvrez le parcours de Manuel Besse, votre allié photo à Rio de Janeiro.
Son œuvre, saluée par AAP Magazine, Refocus Awards ou Photographyze.co, exposée sur plusieurs continents et relayée par des plateformes éditoriales comme CanvasRebels à Los Angeles, se distingue par un langage visuel épuré, incisif, profondément humain. Qu’il s’agisse de portraits dans les rues de Rio, de séries en noir et blanc dans les zones marginales ou d’explorations plus conceptuelles, Manuel Besse ne photographie pas ce qu’il voit, mais ce qui se joue derrière ce qu’il voit.
La méthode d’accompagnement de Via Terra - Voyage Photo est à cette image, sensible, ajustée, respectueuse de la singularité de chacun. Nous n’enseignons pas un style. Nous vous aidons à faire émerger le vôtre et à le perfectionner. Pas de jargon, pas de dogme. Les questions clés : Que voyez-vous ? Pourquoi ce cadrage ? Que raconte cette lumière ? Que ressentez-vous avant de déclencher ?
Chaque stage est un dispositif d’entraînement exigeant et structuré. Via Terra définit des objectifs clairs, accompagne sur le terrain et fournit des retours immédiatement actionnables. Les débutants acquièrent des bases solides sans surcharge, tandis que les plus avancés approfondissent la composition en mouvement, la lecture du réel, l’intention narrative, la posture de prise de vue et la gestion de l’attention. Les attentes sont explicites et la progression est mesurable.
À Rio, la connaissance intime de la ville : blocos, contrastes, seuils invisibles, portée par Via Terra - Voyage Photo, devient un levier pédagogique rare. Nous aidons à lire les rythmes, anticiper les dynamiques, voir là où la foule peut aveugler. Nous partageons réflexes, outils, imprévus passés non pour transmettre une recette, mais pour affûter votre autonomie.
Ce stage n’est pas un safari photo touristique ni un cours académique figé. Il n’est pas conçu pour produire des photos « instagrammables ». Il ne vous impose aucune esthétique préformatée. C’est un processus vivant d’apprentissage continu et de transformation où la technique n’est jamais déconnectée du sens et où l’accompagnement respecte profondément votre singularité.
📸 Ce stage est fait pour vous si vous souhaitez développer un regard plus juste, engagé et libre, ainsi qu’une aisance de terrain nourrie de micro-exercices.

Méthode de stage : immersion, accompagnement, transformation
Photographier le carnaval de Rio ne s’improvise pas. Ce n’est ni une errance hasardeuse ni une traque esthétique désincarnée. C’est une plongée dans une matière humaine dense, mouvante, parfois chaotique, où chaque pas engage le corps, chaque regard mobilise l’attention, chaque instant peut devenir bascule. L’image naît dans l’instabilité. Pour l’accueillir, il faut un cadre souple, mais pensé, sécurisant sans enfermer, structurant sans brider.
Le stage, conçu et animé par Via Terra - Voyage Photo, repose sur trois piliers : immersion, écoute, transformation. Aucun format figé. Chaque participant avance à partir de son niveau, de ses doutes, de ses intuitions. Pas de « recette miracle » ; plutôt l’émergence d’un langage personnel. L’objectif n’est pas de produire de « belles » images, mais de faire naître une vision qui vous appartient pleinement, avec l’appui de micro-exercices (1 sujet / 1 heure, 3 plans / 1 scène, 5 visages / 5 minutes, etc.).
Dès l’inscription, chaque participant reçoit un dossier de préparation incluant conseils logistiques, repères culturels, recommandations matérielles et pistes créatives pour affûter son regard. Si vous le souhaitez, un entretien individuel permet de clarifier vos intentions et d’adapter l’accompagnement à votre cheminement personnel. Le stage n’est pas une formule toute faite. C’est une réponse construite à ce que vous êtes et à ce que vous cherchez à voir et à développer.
Une pédagogie incarnée : anticiper, agir, décoder
Anticipation.
Le matin, un briefing stratégique cadre la journée : météo et orientation solaire, topographie du parcours, densité attendue, dynamique des quartiers visités, points d’appui et de repli. Pour chacun, on formalise une intention visuelle (sujet, distance de travail, plans dominants, critères de déclenchement) et des paramètres cibles adaptés aux conditions (vitesse, ISO, autofocus). La feuille de route précise les zones prioritaires, les fenêtres horaires, les itinéraires de circulation et les consignes de sécurité. Un micro-exercice peut être ajouté pour focaliser l’apprentissage (par exemple un sujet sur une heure, trois plans d’une même scène) avec des critères de réussite définis.
Action.
Sur le terrain, l’accompagnement est actif sans pilotage direct. Le formateur circule en continu, sécurise les flux et délivre des feedbacks brefs et ciblés au moment utile. Le travail porte sur le positionnement (angle, hauteur, distance), les transitions (entrer/sortir d’une scène, repositionnement) et le rythme d’exécution. Les réglages sont ajustés en temps réel selon la lumière et la densité (vitesse, ISO, autofocus, correction d’exposition).
Rappels constants de posture et d’éthique.
Respect des distances, consentement, non-perturbation. Communication discrète (gestes ou messagerie) pour signaler opportunités, zones sensibles et points de repli. Des micro-exercices peuvent être activés si besoin (série courte, alternance plan large/serré, suivi d’un motif). En cas de blocage, un protocole court est appliqué : changer de plan, modifier la distance, varier la vitesse. Chaque participant exécute les objectifs fixés le matin et consigne ses prises de vue clés (heure, lieu, intention) en vue du décodage.
Décodage.
En fin de journée ou pendant des temps calmes, les images sont analysées en groupe pour comprendre, pas juger. On vérifie l’intention annoncée, le cadrage, la distance de travail, le timing, la lisibilité du sujet et la cohérence technique. Chaque photo devient un cas d’école avec des retours actionnables : ce qu’on garde, ce qu’on élimine, ce qu’on refait et comment. Chaque participant présente une à trois images, formule son intention en une phrase, puis reçoit un plan d’amélioration concret.
Grille de lecture.
Intention, placement, construction du cadre, exposition et vitesse, point AF, rythme de série, dimension éthique, etc.
Programme type d’une journée :
• 06:30 – Lever de soleil sur les plages de Copacabana ou Ipanema
• 08:00 – Briefing (lumière, flux, objectifs, sécurité)
• 09:00 – Session terrain (bloco / quartier)
• 12:30 – Pause déjeuner et mini-débrief (ajustements)
• 15:30 – Session terrain (séquences, micro-exercices)
• 19:30 – Revue d’images (collective, duo ou solo) et plan du lendemain
Exemple. Un stagiaire présente une vieille femme masquée, bras levé, floue dans la foule. Questions clés : pourquoi ce cadrage serré ? Que raconte le flou ? Qu’est-ce qui a déclenché la prise ? Diagnostic : le geste est le sujet, la vitesse est trop basse, la distance est juste. Plan d’action : clarifier l’intention « geste avant visage », monter la vitesse à 1/250 s minimum, sécuriser l’autofocus en AF-C, produire une mini-séquence trois plans (large, moyen, serré). Résultat attendu : une série lisible où le geste prime et où l’intention est explicite.
Une lecture fine de l’environnement
Photographier à Rio, c’est savoir quand avancer, ralentir, disparaître. Se fondre dans le flux ou s’en extraire. Via Terra - Voyage Photo transmet une compétence rare : lire la ville en effervescence, repérer les seuils de bascule d’une foule, anticiper l’apparition d’un moment fragile ou d’un basculement imminent. Il ne s’agit pas de fuir l’imprévu, mais de l’habiter avec lucidité.
Cette intelligence du terrain repose sur une logistique de précision. Les parcours sont choisis selon la lumière, la densité attendue et la nature des blocos. Les zones sensibles sont identifiées, les points de repli définis. Cette rigueur n’est pas une contrainte. C’est ce qui rend votre liberté possible.
Photographier à Rio, en particulier durant le Carnaval, suppose une conscience aiguë de l’environnement. La ville devient un labyrinthe festif mais aussi imprévisible. Grâce à la connaissance intime des quartiers acquise par votre formateur et mise en œuvre par l’équipe Via Terra - Voyage Photo, les flux, zones sensibles et itinéraires à éviter sont anticipés. Vous êtes toujours accompagné·e dans une logique de sécurité fluide : présence discrète mais constante du formateur, briefing stratégique, matériel sécurisé. Cette vigilance, loin de limiter votre liberté, vous permet d’explorer pleinement la ville, sans crainte ni frein.

Une posture photographique responsable
Préférez un matériel léger, discret et sécurisé. L’essentiel ne tient pas à l’équipement mais à la posture, à savoir : gérer son espace, respecter celui des autres, photographier sans interrompre ni provoquer. À Rio, la photographie devient un art du discernement. Le but est d’être là, pleinement, au bon endroit, au bon moment, avec justesse.
Droits à l’image : bonnes pratiques abordées (demande quand nécessaire, non-perturbation, discrétion). Et surtout, vous ne serez jamais seul·e. Le stage repose sur une circulation fluide entre autonomie et accompagnement. En cas de fatigue, de blocage ou d’émotion forte, vous aurez toujours un point d’ancrage. La liberté ne s’improvise pas, elle se construit dans la confiance, l’expérience, la rigueur partagée et parfois par des exercices stimulants qui dédramatisent l’instant.
Sécurité & éthique – l’essentiel :
• Matériel discret, points de repli définis, communication discrète.
• Distances et consentement respectés, non-perturbation des scènes.
• Droits à l’image : demander quand nécessaire ; privilégier respect et justesse.
• Assurance voyage conseillée ; brief sécurité quotidien ; protocole de regroupement en cas d’imprévu.
Ce que le carnaval réveille en vous
Au terme de ces 7 jours, vous repartez avec des images solides, un regard réaccordé, une attention affinée et une manière d’être photographe plus libre ; parfois aussi une manière d’être au monde un peu différente. Le stage agit comme un déclencheur. On clarifie ses intentions, on simplifie ses choix, on fiabilise ses réflexes.
C’est dans cette matière incandescente que vous photographierez. Il s’agit de sentir les pulsations d’un quartier, d’anticiper le surgissement d’un geste, d’accueillir l’imprévisible sans le forcer. L’esthétique ne suffit pas ; il faut écouter, s’ajuster, décider et quelquefois renoncer. Le cadre devient un choix éthique autant que formel.
La transformation ne s’achève pas une fois le stage terminé. Au retour, un temps de relecture collectif ou individuel est proposé. Il ne s’agit pas seulement de sélectionner les meilleures images, mais de comprendre ce qu’elles révèlent et amorcent. Pour celles et ceux qui le souhaitent, l’accompagnement se poursuit : editing de série, construction d’un portfolio, réflexion autour d’une exposition ou d’un statement d’auteur.
Mini-portrait : Céline, 45 ans, Paris
Céline était venue en retrait, intimidée par le chaos de Rio. Elle n’osait pas déclencher, se croyant trop lente, trop peu expérimentée. Manuel lui a proposé de ne photographier qu’un seul geste par heure. Elle a ralenti, s’est posée. À la fin du stage, ses images étaient d’une justesse bouleversante : peu nombreuses, mais chargées. Elle a poursuivi ensuite une série sur les gestes de la vieillesse dans sa région. Pour elle, ce stage n’a pas été un déclic, ce fut un ancrage.
Avant, pendant, après : un stage qui s’inscrit dans la durée
Un stage photo immersif ne commence pas le premier jour sur le terrain et ne s’achève pas au dernier déclenchement. Il s’inscrit dans un continuum pédagogique, pensé pour aiguiser votre regard en amont et accompagner sa maturation bien après votre retour. Loin d’une parenthèse, c’est un point d’ancrage durable.
En amont : une préparation sur mesure, au rythme de votre regard
Dès votre inscription, vous recevez un dossier structurant et complet : recommandations matérielles, conseils logistiques, repères culturels sur le Brésil et le Carnaval de Rio, mais aussi réflexions pratiques et créatives pour commencer à rehausser votre posture photographique. Cette liste de contrôle est une invitation à entrer progressivement dans l’état d’esprit du stage.
Vous êtes invité·e à formuler vos attentes, vos objectifs et à partager quelques images représentatives de votre travail. Sur cette base, nous organisons, à votre convenance, un entretien préparatoire téléphonique ou en visioconférence avec votre formateur. Cette conversation claire et bienveillante permet de définir ensemble vos axes de progression (narration, émotion, justesse du regard, cohérence d’un projet). Ainsi, le stage devient une réponse consciente et personnelle à votre chemin photographique.
Après le terrain : relecture, consolidation, élargissement
Au retour, rien ne s’interrompt brutalement. Un temps de relecture des images est prévu, en groupe ou en individuel, dans un climat convivial. Il ne s’agit pas seulement de choisir les « meilleures » photos, mais de comprendre ce qu’elles racontent et ce qu’elles amorcent. Le regard devient lisible, la progression mesurable.
Via Terra - Voyage Photo vous accompagne dans cette phase : feedbacks constructifs, conseils d’editing, mise en forme d’une série, réflexion autour d’un portfolio, d’un statement d’auteur ou d’une exposition. Un suivi personnalisé à plus long terme peut être envisagé.

Témoignages de stagiaires
Ceux qui ont vécu cette expérience le savent, il y a un avant et un après. Cette immersion, au-delà de sa qualité photographique, agit comme une traversée personnelle. On repart avec des images fortes et un regard déplacé.
« J’ai pris douze photos en sept jours. Pour la première fois, j’ai compris que c’était suffisant. » — Paul, 46 ans, Nice (France)
“It was like rewiring my instincts. Not faster — deeper.” — Kareem, 38, Oakland (USA)
« Ce stage a bouleversé mes repères. J’étais venu pour retrouver l’élan, j’ai trouvé une éthique. … Je suis rentré avec des souvenirs, pas seulement des images. » — Émmanuel, 55 ans, Saint-Tropez (France)
“Rio knocked the air out of me. Manuel helped me breathe again — frame by frame.” — Liam, 33, Manchester (UK)
« Une vieille femme m’a souri dans la foule. J’ai raté la photo. Manuel m’a dit : tu ne l’as pas ratée. Tu l’as vécue. » — Jonas, 29 ans, Liège (Belgique)
“I barely touched my camera the first two days. … That simple gesture grounded me.” — Alex, 40, Melbourne (Australia)
« Mon sujet, ce n’était pas les gens, c’était ma façon de m’approcher d’eux. » — Charles, 47 ans, Lyon (France)
Photographie et carnaval : un acte politique
Photographier le carnaval, c’est plus que documenter une fête. C’est s’aventurer dans un interstice entre ordre et transgression, où les corps prennent la parole, où les identités s’inversent, s’affichent, se libèrent. L’exubérance des costumes, les masques, les excès… rien d’anecdotique, tout est signifiant.
Dans les rues de Rio, le corps devient manifeste. Les favelas défilent aux côtés des classes moyennes. Les identités queer s’affirment dans des blocos engagés. Les femmes s’approprient la rue. Le carnaval devient une scène d’auto-représentation. Le photographe, s’il est à sa place, ne capture pas l’image, il la reconnaît et l’honore.
La photographie n’est pas neutre. Elle peut renforcer des stéréotypes ou révéler des strates invisibles. Photographier un homme déguisé en sirène, une femme de 60 ans en justaucorps doré, un adolescent noir brandissant une pancarte antiraciste, ce n’est pas figer l’étrangeté, c’est interroger le droit à la visibilité.
Chaque année, les écoles de samba définissent un enredo qui structure leurs défilés : musique, costumes, chars et mise en scène. Dès le printemps, la direction artistique retient un sujet ; un concours de samba-enredo désigne l’hymne de l’année. Dans les barracões de la Cidade do Samba, costumiers, ferronniers, menuisiers et peintres fabriquent des centaines de fantasias et des carros alegóricos monumentaux.
En parallèle, la bateria répète, la comissão de frente met au point l’ouverture, et les ensaios se déroulent en quadra, dans la rue puis au Sambódromo. L’objectif : délivrer, en 60 à 75 minutes, un récit fluide et lisible, évalué sur l’enredo, l’harmonie, l’évolution, la percussion, les costumes, les chars, la comissão de frente et le duo mestre-sala/porta-bandeira. Le lendemain des défilés au Sambódromo, la notation tombe et consacre l’école championne. Autour des écoles, des blocos de rua préparent aussi leurs cortèges, avec des formats plus libres, mais des parcours et autorisations encadrés par la ville.
Dans un monde de plus en plus normé, contrôlé, aseptisé, le carnaval et sa représentation photographique offrent un espace de réintégration du désordre fécond. Il remet au centre la liberté du corps, la circulation des affects, le droit au multiple. C’est un contre-espace, un électrochoc contre l’anesthésie généralisée. Pour le photographe, l’expérience est mémorable, exigeant une posture éthique rigoureuse mêlant écoute, présence, non-exotisation et justesse.

Informations pratiques pour vous inscrire
Le stage photo proposé par Via Terra - Voyage Photo – Carnaval de Rio 2026 est une expérience intense, immersive et ludique, pensée pour allier exigence photographique, sécurité et plaisir de la découverte. Voici l’essentiel.
Durée et dates
🗓 7 jours de stage (hors jours d’arrivée et de départ).Période : pendant le Carnaval de Rio 2026. Les dates précises sont communiquées à l’ouverture des inscriptions. Le stage commence la veille du premier jour de carnaval (briefing préparatoire) et se termine après le dernier jour de terrain.
Accompagnement voyage : avant et après le stage
Que vous restiez trois jours ou deux semaines, l’équipe Via Terra – Voyage Photo vous conseille en amont et au retour selon votre projet :
Hébergements & quartiers : recommandations ciblées (ambiance, budget, accès) autour d’Ipanema, Copacabana, Botafogo, Santa Teresa, Centro.
Logistique : arrivées/départs (GIG/SDU), transferts fiables, plages horaires, points de repère, sécurité du matériel.
Activités & culture : idées validées (Corcovado tôt, Pão de Açúcar en fin de journée, Pedra do Sal, Museu do Amanhã, MAR, marchés, plages).
Vie pratique : eSIM/connexion, paiements, applis utiles, météo, tenue et rythme en chaleur.
Extensions & recommandations : suggestions d’itinéraires photo, restaurants, bars, couchers de soleil, balades au lever, selon vos centres d’intérêt.
Nous conseillons, vous gardez la main sur vos réservations. L’objectif : des choix clairs, fluides, adaptés à votre façon de voyager.
Groupe restreint
👥 4 à 6 participants maximum pour assurer un accompagnement individualisé et une circulation fluide sur le terrain.
Niveau requis
📷 Tous niveaux, du passionné débutant au professionnel expérimenté. L’enseignement est adapté à chaque profil. Ce qui compte : votre regard, votre curiosité et votre envie de progresser sur le vif. Prévoir des marches prolongées en chaleur et densité.
Ce que le stage comprend
✅ Encadrement photographique sur mesure par Via Terra - Voyage Photo (direction artistique : Manuel Besse)
✅ Sessions de lecture d’images et d’analyse collective
✅ Accompagnement quotidien sur le terrain (repérages, sécurité, zones d’intérêt)
✅ Accès privilégié à certains événements du carnaval (dans la mesure du possible)
✅ Support avant et après le stage (préparation, retours, suivi personnalisé)
✅ Micro-exercices in situ
✅ Repas
✅ Hébergement confortable
✅ Billets pour événements payants (Sambódromo, bal, etc.)
Ce qu’il ne comprend pas
✈️ Transport jusqu’à Rio de Janeiro 🍽 Dépenses personnelles
Conseils logistiques
📎 Matériel recommandé : hybride ou reflex léger, objectif grand angle + focale fixe lumineuse, batteries et cartes SD en nombre suffisant, ordinateur portable pour stockage et traitement d’image.🎒 Équipement : sac discret et confortable, protections contre chaleur et pluie, chaussures adaptées à la marche.
🛂 Formalités : passeport valide ; pour les ressortissants français, pas de visa requis à ce jour.
💉 Vaccins : fièvre jaune, hépatite A, mise à jour DTP recommandés pour la zone amazonienne ; à Rio de Janeiro, ce n’est généralement pas nécessaire. Consultez votre médecin traitant.
🗣 Langues : le stage est proposé en français et accueille tous profils, venant de tous les continents. Avec des outils dédiés, des traductions sont possibles dans toutes les langues ; quelques bases d’anglais ou de portugais peuvent aider, sans être obligatoires.
🛡 Assurance : fortement conseillée (multirisques, couverture médicale, rapatriement, matériel).
Besoin d’un coup de main pour organiser l’avant/après ? Écrivez-nous : nous vous aiderons à choisir quartier, logement, transferts et activités selon votre rythme.
Contact Via Terra – Voyage Photo : www.viaterra-voyagephoto.com
🎯 Envie de rejoindre l’aventure ? Découvrez tous les détails et inscrivez-vous ici :
Réserver mon stage photo à Rio. → www.viaterra-voyagephoto.com
FAQ :
Q. Quel niveau faut-il pour participer ?
R. Tous niveaux, du débutant motivé au photographe confirmé. Les exercices sont adaptés individuellement et les objectifs clarifiés chaque matin et chaque soir.
Q. Le rythme est-il physique ?
R. Oui, modérément soutenu : marche en chaleur et densité, séances jour et parfois nuit. Des pauses, points de repli et options de re-positionnement sont prévus tout au long de la journée / de la nuit.
Q. Que se passe-t-il s’il pleut ?
R. On photographie aussi sous la pluie avec des protections simples pour le matériel, des réglages adaptés et du travail sur les reflets. La sécurité prime ; l’itinéraire peut être ajusté.
Q. Puis-je photographier librement les personnes ?
R. Le respect guide la pratique. On privilégie le consentement quand nécessaire, la discrétion, et la non-perturbation. Les bonnes pratiques sont rappelées durant le briefing matinal.
Q. Les langues sont-elles une barrière ?
R. Non. Le stage est en français, accueille des personnes de tous les continents et des outils de traduction aident dans toutes les langues. Des bases d’anglais/portugais peuvent aider, sans être obligatoires.

Prêt·e pour Rio 2026 avec Via Terra – Voyage Photo ?
Parlez-nous de votre niveau, de vos attentes et de votre matériel : on vous répond avec un plan clair et des dates disponibles.
• Groupe ultra-limité (4–6 participants)
• 7 jours d’immersion : sessions jour/nuit, lectures d’images, micro-exercices
• Cadre sécurité & logistique éprouvé, rythme adapté à chacun
• Conseils avant/après stage (editing, portfolio)
Assurance : réponse rapide, sans engagement.
Rappel : places très limitées / premières demandes, premiers servis.









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