Voyage photo avec Via Terre à Rio de Janeiro.
- Manuel Besse

- 31 août
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 sept.
Rio dans le viseur : Le choc, la beauté, l'absolu. Un carnet de bord sans filtre.
Stage photo Rio Manuel Besse
J'ai fait des stages photo, oui. Beaucoup. J'ai écumé les horizons, traqué les lumières. Mais Rio…
Rio, avec Via Terra Voyage Photo et Manuel Besse, ça a été le grand chambardement. Une claque. Une immersion tellement totale qu'elle a redessiné mes rétines et bousculé mon âme. Ce n'était pas un stage, c'était une déflagration. Une semaine à vivre, respirer, transpirer Rio, l'appareil vissé à la main, le cœur battant la chamade au rythme des batucadas.

Rio sans filtre : De la technique à l'émotion, l'expérience photo ultime.
Jour 1 : L'atterrissage. Le chaos magnifique.
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L'avion se pose, la chaleur me gifle. Une moiteur dense, saturée d'odeurs inconnues, de bruits lointains qui s'annoncent déjà comme une symphonie. L'arrivée à notre hôtel... non, notre havre, notre bulle de luxe et de calme au milieu de ce tumulte. La chambre spacieuse, la vue imprenable sur la ville qui s'étale, scintillante. Un accueil digne de ce nom, un dîner où les saveurs explosent en bouche, prélude à l'aventure. Les autres stagiaires, Manuel. Pas un prof, un passeur. Son regard est déjà une leçon : bienveillant, perçant, exigeant. Le premier briefing. Il ne parle pas de technique d'abord, mais d'humilité. D'ouvrir les yeux, les sens. Sentir Rio.
Jour 2 : La lumière crue, la chair de Rio.
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Lever avant l'aube. Le ciel est encore teinté d'encre quand nous grimpons vers le Corcovado. La brume matinale accrochée au Christ Rédempteur, puis le soleil qui perce, brutal, doré, inondant la baie. La lumière. C'est elle qui m'attrape en premier. Manuel nous pousse à la sentir, à ne pas juste la voir. « Comment elle sculpte ? Comment elle caresse ? » Ses questions ne sont pas des interrogations, mais des invitations. Je shoote. Non pas avec la tête, mais avec les tripes. Les contrastes sont violents, les couleurs claquent. Le Pain de Sucre, majestueux, à mes pieds. La vue est irréelle. Le midi, la feijoada est une explosion. L'après-midi, dans les rues animées, Manuel me lâche : « Cherche l'histoire, la micro-scène. » Il m'apprend à me fondre, à devenir invisible pour mieux capter le palpable. Les rires d'enfants, les visages marqués, les corps en mouvement. C'est déjà un portfolio qui se dessine, sans même y penser. Juste en étant là.
Jour 4 : L'audace et l'humanité : Dans les entrailles de la favela.
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C'est la journée. Celle qui marque. Aller dans une favela. Loin des clichés misérabilistes, nous sommes guidés par un habitant, un pont entre nos mondes. C'est un dédale de briques rouges, de tôles ondulées, mais surtout de vie. Des enfants qui jouent au football, des femmes qui préparent à manger sur le pas de leur porte, des hommes qui discutent. L'énergie est palpable. Manuel nous demande de capter la dignité, la force, la joie. Pas la pauvreté. Les lumières sont dures, les ombres profondes. C'est un défi technique et émotionnel. Je me sens petit, infiniment respectueux. Les rires des gamins me poursuivent, leurs visages curieux dans mon viseur. C'est un choc, une leçon d'humanité gravée dans chaque pixel. J'ai le sentiment que mon appareil est un prolongement de mon âme, pas juste un outil.

Jour 5 : La poésie de la nature et le silence des lumières.
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Retour au vert. Le Jardin Botanique. Après le tumulte des favelas, c'est une parenthèse de sérénité. Des arbres gigantesques, des fleurs exubérantes. Manuel me montre comment la lumière filtre à travers les feuilles, comment jouer avec le bokeh pour isoler un détail. C'est l'art de la patience, de la contemplation. Le soir, un autre restaurant sublime, une cuisine raffinée, une atmosphère douce qui contraste avec la ferveur du jour. La prise en charge est juste parfaite. Pas un détail n'est laissé au hasard. On se sent choyé, mais jamais infantilisé.
Jour 6 : Le corps de la ville : Plages, vagues et couchers de soleil.
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Copacabana, Ipanema. Les noms sonnent comme des promesses. Les corps musculeux, les peaux dorées, les vagues qui roulent. Manuel nous apprend à photographier le mouvement, la danse des surfeurs, la course des sportifs. Le coucher de soleil sur Ipanema... une pure merveille. Le ciel s'embrase, des nuances de violet, d'orange, de rose. C'est le grand spectacle, chaque soir renouvelé. Je suis à genoux, mon appareil comme une extension de mes yeux. Je sens le sable chaud sous mes doigts, l'odeur salée de l'océan. Les bières fraîches, les rires du groupe. C'est vivant, c'est incandescent.
Jour 7 : L'adieu et la promesse.
Dernier lever de soleil. Une dernière immersion dans la douceur matinale de Rio. La ville s'éveille avec moi. Je revois toutes les images de la semaine défiler dans ma tête. Ce portfolio qui n'était qu'un mot est devenu une réalité palpable, vibrante. Manuel fait un débriefing final, un retour sur nos clichés. Il ne juge pas, il éclaire. Il nous donne les clés pour continuer. Je suis fatigué, mais d'une fatigue heureuse, intense. L'adrénaline est retombée, laissant place à une plénitude rare.
Une prolongation d'immersion et une connexion sans faille
Découvrir Rio à travers la photographie
Le stage se termine, mais pas mon voyage. Après ces sept jours, il était inconcevable de partir. J'ai voulu prolonger l'aventure seul, et Via Terra m'a aidé à trouver un appartement dans un quartier parfait pour continuer mon exploration. Un soutien qui ne s'est jamais démenti. J'ai pu les solliciter pour le moindre renseignement, la moindre question, et la réponse a toujours été immédiate et efficace.
Le summum de cette prolongation a été la générosité de Manuel. Je savais que son travail sur la photographie de rue a été primé plusieurs fois dans le monde et que c'est un sujet qu'il maîtrise à la perfection. C'était une attente forte de ma part. Il a pris le temps de m'accompagner une journée entière, rien que pour moi, et de me montrer ses secrets, ses astuces pour capturer l'âme de la rue. Une véritable masterclass improvisée qui a porté ma technique à un autre niveau.
Bilan : L'absolue différence Via Terra.
J'ai baroudé. J'ai voyagé avec mon appareil partout. J'ai fait d'autres stages, oui. Mais aucun n'a atteint ce niveau. Via Terra, ce n'est pas juste un organisateur de voyages photo. C'est une philosophie.
L'accompagnement humain est au-delà de tout ce que j'ai pu expérimenter. Manuel Besse n'est pas un formateur, c'est un inspirateur. Un guide qui vous pousse à vous dépasser, à aller chercher au fond de vous la photo qui vous ressemble. Le logement, la nourriture, la prise en charge... c'est du très haut de gamme. On est traité comme des rois, mais avec une décontraction et une authenticité qui font toute la différence.
Ce n'était pas un stage, c'était une immersion. Un voyage photo qui a dépassé mes attentes les plus folles. Rio n'est plus seulement une ville sur une carte, c'est un morceau de mon âme que j'ai ramené avec moi, gravé dans ma mémoire et dans mon portfolio. Je ne vois plus la photographie de la même manière. J'ai trouvé la connexion, le déclic entre mon œil et mon cœur. Et ça, ça n'a pas de prix.
D'ailleurs, il y a de fortes chances que je sois de retour. Le stage du carnaval de Rio 2026 avec Via Terra est déjà en haut de ma liste. Je sens que la suite de l'aventure m'appelle.

Plus qu'un stage photo, une immersion. Via Terra et Manuel Besse, le voyage qui change le regard.










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