Le Jardin botanique de Rio de Janeiro : Histoire, biodiversité et photographie avec Via Terra
- Via terra
- 4 sept.
- 4 min de lecture
Un jardin impérial devenu patrimoine mondial
Créé en 1808 par le prince régent Jean VI du Portugal pour acclimater des épices venues d’Asie, le Jardim Botânico de Rio de Janeiro est passé du statut de jardin utilitaire à celui de sanctuaire scientifique et culturel.
Ses palmiers impériaux, plantés dès 1809, dominent encore les allées comme des colonnes d’une cathédrale végétale.
Aujourd’hui, le site s’étend sur 140 hectares et abrite plus de 8 000 espèces végétales. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est à la fois laboratoire vivant, musée naturel et refuge de biodiversité.
Un calendrier de floraison mois par mois
Le climat tropical de Rio offre une floraison continue, mais certaines saisons révèlent des trésors particuliers.
Janvier – Mars (été austral)
Explosion des orchidées et des broméliacées aux couleurs flamboyantes.
Fleurs d’hibiscus, idéales pour photographier les colibris en vol.
Conseil photo : utiliser un téléobjectif léger (70-200 mm) en rafale rapide pour figer les oiseaux.
Avril – Mai
Floraison des jacarandas aux fleurs mauves.
Les bassins se couvrent de nénuphars Victoria amazonica.
Conseil photo : jouer avec la pose longue pour refléter le contraste entre fleurs et surface de l’eau.
Juin – Août (hiver doux)
Saison des camélias et azalées, apportés d’Asie au XIXᵉ siècle.
Ambiance plus sobre, idéale pour le noir & blanc.
Conseil photo : travailler les textures avec un objectif macro 100 mm.
Septembre – Novembre (printemps brésilien)
Floraison spectaculaire des ipês (jaunes, violets et blancs).
Les arbres se transforment en explosions de couleurs vives.
Conseil photo : photographier tôt le matin avec un grand-angle (24 mm) pour capter l’arbre entier contre le ciel bleu.
Une faune qui cohabite avec la flore
Le Jardin botanique est aussi un refuge pour les animaux de la Mata Atlântica.
Mammifères
Singes capucins : vifs et joueurs, souvent en petits groupes.
Paresseux à trois doigts : discrets, immobiles dans la canopée.
Agoutis : petits rongeurs élégants qui traversent les allées.
Oiseaux
Plus de 120 espèces recensées :
Toucan toco et toucan ariel, emblématiques.
Colibris, innombrables, véritables acrobates aériens.
Tangaras multicolores, perroquets, hérons et martins-pêcheurs.
Reptiles et amphibiens
Lézards (tejus), grenouilles arboricoles, tortues d’eau douce dans les bassins.
Lors d’un stage, une stagiaire débutante a photographié un colibri immobile quelques secondes devant une fleur. Elle n’avait qu’un Fuji X-T5 et un 50 mm, mais son image a capté l’instant improbable. Toute la magie du lieu est là : la rencontre imprévue.
Les stages photo Via Terra au Jardin botanique
Avec Manuel Besse et Via Terra Voyage Photo, le Jardin devient un atelier grandeur nature.
Macro et botanique : apprendre à photographier les orchidées, broméliacées et cactus. Les stagiaires travaillent sur les couleurs, les textures et les contrastes de lumière filtrée.
Photo animalière : patience et discrétion pour capter singes, paresseux ou oiseaux. L’usage d’un téléobjectif 100-400 mm est recommandé, mais un simple 70-200 mm peut suffire.
Paysage et composition : l’allée des palmiers impériaux offre une leçon de perspective. Les stagiaires apprennent à utiliser les lignes végétales comme guides de composition.
Créativité en noir & blanc : la pluie tropicale, fréquente, transforme les surfaces et reflets. Beaucoup de stagiaires choisissent ici le noir & blanc, révélant une intensité intemporelle.
Un stagiaire, venu avec un simple Canon EOS R7 et un 24-70 mm, craignait de ne pas être « assez équipé ». Il a pourtant capté une image marquante : un paresseux en arrière-plan, un rayon de lumière filtrant dans la canopée. Son cliché, minimaliste mais puissant, fut applaudi par tout le groupe.
Préparer son matériel
« L’humidité est l’ennemi », répète Manuel. Les conseils pour Rio sont clairs :
Boîtiers tropicalisés (Canon EOS R5, Sony Alpha 7 IV, Nikon Z6 II).
Objectifs : 24-70 mm polyvalent, 35 ou 50 mm lumineux, 70-200 mm pour l’animalier.
Accessoires : housses anti-pluie, sachets de silice, filtres polarisants pour réduire les reflets sur les feuilles luisantes.
Trépied compact pour la macro et les poses longues dans les bassins.
Une stagiaire a oublié ses protections. Après deux heures, son objectif s’est embué. À l’inverse, un participant bien préparé a pu photographier les gouttes alignées sur une broméliacée rouge, image qui reste emblématique du stage.
Conclusion : un laboratoire de vie et d’images
Le Jardin botanique de Rio de Janeiro est plus qu’un parc :
Un héritage impérial devenu centre scientifique.
Un refuge pour une faune surprenante au cœur de la ville.
Une mosaïque de floraisons, de perspectives et de lumières changeantes.
Avec Via Terra Voyage Photo et Manuel Besse, chaque visite devient une leçon de photographie et un voyage intérieur.
On repart avec des images fortes : un colibri figé, un paresseux immobile, une allée de palmiers en noir & blanc, une fleur tropicale en macro.
Prochains départs.
Du 19 au 25 janvier 2026 / Du 02 au 08 février 2026 / Du 09 au 15 mars 2026
Réservez votre stage photo à Rio et laissez le Jardin botanique écrire votre prochain regard.
Cidade Maravilhosa
« Capturer le Réel : Rio, une Aventure Photographique »
Immersion photographique, reportage guidé, analyse d’image et exploration des icônes de Rio
Voyage photo, Jardin botanique Rio de Janeiro, histoire Jardim Botânico, flore Rio, oiseaux Jardin botanique Rio, animaux Jardin botanique Rio, stage photo Rio, voyage photo Brésil, Manuel Besse photographe, Via Terra Voyage Photo.
Commentaires